

La plus ancienne marque de Saké du Japon
On découvre ici une maison sur laquelle le temps n’a pas d’emprise. Fondée en 1505, Kenbishi Sake Brewing fait partie de la vie quotidienne des Japonais et les accompagne lors des grands événements. C’est dans la préfecture de Hyōgo, à Kobe, que Kenbishi produit ses sakés d’exception. L’utilisation de l’eau la plus emblématique du Japon, la Miyamizu, y est sûrement pour quelque chose. Tous les sakés sont faits selon la méthode traditionnelle yamahai qui laisse les bactéries lactiques et les levures apparaître naturellement.« Kenbishi », qui signifie « épée et losange » est probablement la marque commerciale la plus ancienne au monde, puisqu’elle a plus de 500 ans d’existence. La maison a réussi à transmettre à travers les générations les mêmes saveurs de saké authentique. Ce sont des levures et lactobacilles endogènes qui font ce saké. Tout le travail de chai étant fait manuellement comme autrefois, sa production prend deux fois plus de temps que les méthodes « modernes », mais cela permet de tirer le meilleur parti des saveurs de riz.
Le vieillissement lui confère une saveur délicatement complexe. Vous découvrirez le goût du saké de tradition, transmis depuis cinq siècles.
En plus d'utiliser le riz Yamadanishiki de la préfecture de Hyogo, ne sont assemblés que les sakés ayant vieillies pendant au moins deux ans. Un arôme élégant accompagne un goût corsé et moelleux unique. La note finale est magnifique et ne laisse place qu’à une netteté sans défaut.
Conseil de dégustation : Ce Yamahai Junmai peut être dégusté à une température ambiante ou tiède, ni trop froid ni trop chaud. La richesse de la profondeur tissée par cette naturelle, extravagante et délicieuse alchimie s’entremêlent à merveille ce qui permet de surprenantes découvertes à chaque nouvelle gorgées.
Conservation : Ce Yamahai Junmai peut être conservé à température ambiante. Il est à conserver dans un endroit frais et sombre après ouverture. S'il n'est pas ouvert après l'achat, il peut être vieilli pendant de nombreuses années.
Crédit Photo : © Patrick Herreyre / 111 Sakés à ne pas manquer, Éditions Emons
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